Edito
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Le réalisme et la primauté des droits parentaux face à l’idéologie

Publié le
22.7.2025

Le réalisme et la primauté des droits parentaux face à l’idéologie  

En tant qu’association défendant les droits parentaux, notre combat n’est pas dirigé contre les personnes transgenres — c’est une calomnie que nos adversaires propagent pour nous discréditer. Nous sommes là pour protéger les familles qui refusent que l’école devienne un lieu d’endoctrinement. Deux décisions judiciaires récentes rappellent que nos objectifs sont dans le droit-fil du réalisme intellectuel, de la clarté juridique et de respect des principes constitutionnels qui forment la véritable armature de nos sociétés.  

 

Royaume-Uni : la Supreme Court reconnaît la femme biologique  

Le 16 avril 2025, la Cour suprême du Royaume-Uni, dans l’affaire For Women Scotland Ltd v The Scottish Ministers, a statué à l’unanimité que les termes « man », « woman » et« sex » dans l’Equality Act 2010 doivent être compris comme se référant au sexe biologique, et non au genre identifié.  

Cette décision confirme l’approche classique de la tradition juridique, fidèle à une ontologie enracinée dans la réalité empirique — chromosomes, organes, traits sexuels —pas un ressenti intérieur. Elle met fin à l’incohérence légale selon laquelle un homme biologique, même muni d’un Gender Recognition Certificate, pourrait être considéré comme « femme » pour accéder à des espaces sexospécifiques.  

Pourquoi est-ce crucial ?  

1. Objectivité des lois :la référence à la biologie évite l’incertitude dans des lieux comme les écoles, les hôpitaux, les installations sportives et les abris d’urgence.  

2. Protection des droits des femmes : la décision garantit que les espaces réservés aux femmes ne soient pas vaporisés par des critères incertains.

3. Réalisme intellectuel :ce jugement prend acte d’une référence objective essentielle (la dualité des sexes).

États-Unis (Ohio/Maryland) :les parents peuvent refuser l’exposition LGBT en vertu de la liberté religieuse  

Le 27 juin 2025, la Cour suprême des États-Unis a statué dans Mahmoud v. Taylor que l’obligation faiteaux écoles publiques de diffuser des livres LGBT-inclusifs sans possibilité de retrait constitue une atteinte à la liberté d'exercice religieux des parents.  

Ce jugement affirme que l’État ne peut contraindre des enfants à recevoir un enseignement qui heurte les convictions religieuses profondes de leurs parents. Il rappelle les prérogatives des parents dans l’éducation morale et spirituelle, dont les principes peuvent diverger des idées en vogue.

Ces décisions démontrent que le droit peut et doit reposer sur un réalisme clair, où la loi est tributaire de la réalité et non de ressentis personnels. Elles montrent aussi que la liberté de conscience doit primer sur un autoritarisme moral où l’État s’arroge un contrôle envahissant sur ce que nos enfants sont autorisés à apprendre et croire.  

Ces arrêts sont des victoires morales et intellectuelles pour les familles et pour notre association. Ils confirment que les lois ne sont pas des réceptacles idéologiques, mais des instruments d’organisation fondés sur des réalités mesurables; et que l’éducation doit demeurer un espace de liberté parentale, non un terrain d’expérimentation sociale.  

Pour le comité :

Diego Bischof, vice-président

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Vanessa van der Lelij
Présidente

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