Les faux-monnayeurs

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Votre association prend son envol : le site du collectif est en ligne, avec un contenu encore modeste. L’internaute qui nous découvre saura tout de même, avec ces textes brefs, à quoi s’en tenir au sujet de nos objectifs et de nos idées. Et il ne perd rien pour attendre : il y aura beaucoup plus à lire dans les semaines qui viennent.

La grande affaire du moment, c’est la soirée d’information du 3 juin prochain sur le thème Changement de sexe, l’autorité parentale en question.

Sa préparation a pris une tournure insolite dans un pays libre : certains activistes, fâchés avec la liberté d’expression de ceux qui ne pensent pas comme eux, veulent, en effet, nous faire taire. Usant d’intimidations et de menaces, ils ont persuadé la direction d’un théâtre genevois, qui nous avait loué une salle, d’annuler le contrat.

Nous avons trouvé un autre lieu où accueillir le public de la soirée. Mais, comme les mêmes continuent à nous prendre en chasse, nous devons désormais faire preuve d’habileté pour tenter de servir au public une parole libre, sincère et informée. Nous ne révélerons donc l’adresse de la soirée du 3 juin qu’au dernier moment.

Ces milieux ne peuvent, bien entendu, présenter leur action pour ce qu’elle est : de la censure pure et simple. Ils se disqualifieraient immédiatement. Il leur faut donc dissimuler leurs mauvaises intentions derrière de ronflantes proclamations. Et ils se posent en défenseurs de la dignité humaine contre la transphobie qui, supposément, nous animerait.  

Est bon qui bien fait, dit le proverbe. Jusqu’à une époque récente, la calomnie n’était pas considérée comme l’étendard de l’honnêteté. Les activistes qui nous vilipendent s’en font pourtant toute une gloire. Ce sont des partisans de l’agression à mobile éthique. Peu importe les vilenies commises, pourvu qu’ils puissent embobiner leur monde avec une trompeuse apparence de vertu.  

Il existe ainsi des adeptes de fausse morale, comme il existe des fripons qui font circuler de la fausse monnaie.  

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Pour le Comité ACPS : Diego Bischof, vice-président

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