Le discours sur le genre
Du sexe, la médecine comme l’observation immémoriale disent qu’il n’y en a que deux : le masculin et le féminin.
On quitte l’immuable binarité sexuelle lorsque l’on parle de genre. Le terme s’emploie dans des contextes divers et variés, allant de la langue à la sociologie. Le genre est alors multiple, essentiellement pour des raisons sémantiques.
La variété des significations d’un mot est une qualité bien commode pour ceux qui veulent jeter la confusion dans les esprits. Ils cherchent soit à faire croire à des choses qui n’existent pas, soit à créer des équivoques entre des réalités fort différentes les unes des autres.
C’est le cas, justement, d’activistes politiques qui promeuvent ce que l’on appelle la « théorie du genre ». Leur but : persuader des filles et des garçons mineurs, dont le discernement n’est pas encore complet, et donc très influençables, de se lancer dans une dangereuse aventure : le prétendu changement de sexe, ou de s’attribuer, en les choisissant dans un vaste catalogue, telle ou telle identité « de genre ». La jeunesse a besoin du soutien de la famille et, si c’est nécessaire, de bons psychothérapeutes pour l’aider à résoudre les crises, et surtout pas d’une propagande qui transforme les doutes en dommages à la santé psychique.
Comme les nécessités de l’instruction publique concentrent ces enfants dans des établissements administrés par l’État, où les activistes sont chez eux, l’endoctrinement des jeunes fait rage. Dans cette affaire, les parents sont évincés, avec les concours de la puissance publique, et contre la loi qui les institue protecteurs de leurs enfants. Certains d’entre eux commencent une « transition ». Pour beaucoup, l’issue est funeste. Des jeunes en « détransition » commencent à témoigner de leurs traumatismes et des mutilations qu’ils ont subies, mais leur voix est étouffée. Dans certains pays, on est revenu de l’encouragement à la transition, à cause de l’évidente nocivité du phénomène. Mais en Suisse, c’est un dogme, de plus en plus consacré dans les textes législatifs et la pratique administrative.
Il est grand temps de se mobiliser pour faire entendre les voix raisonnables, notamment celles de thérapeutes qui dénoncent un scandale sanitaire sans précédent. Le militantisme et les luttes politiques doivent être chassés sans délai quand il est question de la vie de famille et de la santé de nos enfants.